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mardi 17 juillet 2012

Field sur bécassines, paroles de spécialistes

                                      Challenge européen sur bécassines 2011

         Je tiens à remercier le pointer club qui m a fait l'honneur et le plaisir de le représenter pour juger le challenge européen  sur bécassines  2011, ainsi que le setter club qui nous a reçu et organisé ce challenge , comme d'habitude à COUERON , et THIERRY DE SORBAY qui est l'âme de ce field et qui m'a fait découvrir ses territoires .

         Je pratique la chasse de la bécassine, depuis 50 ans . J'ai commencé avec les irlandais et les labradors de mon grand père , puis des épagneuls bretons et des drahthaars ; et depuis vingt  ans avec des pointers et des springers. On trouve d'excellents chiens dans toutes les races , mais il vaut  mieux choisir son compagnon dans des lignées de chiens à bécassines , ou issus de champions de fieds de  printemps, car les qualités requises sont les même  .C'est toujours avec le même plaisir et la même passion , que je pratique cette chasse , je ne la conçois que derrière un chien d'arrêt avec un retriever ou un broussailleur  , ces derniers étant utlisés pour lever le gibier  devant les chiens d'arrêt et parfois pour le rapport  .

          J'ai découvert les fields trials sur bécassines à la Sansgsurière , à l' époque il n'y avait qu'un field par an . Par la suite avec l'appui de Mr DAGES , Mr DARRIGADE et Mr PILARD et la Canine de BASSE NORMANDIE  , nous avons avec Mr SICLET développé ce  type d'épreuve .Tout de suite la façon de juger a été  évoquée parce que de passer de un à une dizaine de fields par an , changeait la donne ; et ce d'autant plus que les présentateurs étaient des spécialistes de cette chasse . La bécassine n'est pas le perdreau, les chiens chassent , dans les deux cas , en émanation directe, mais l'attitude de la bécassine  n'est pas la même face au chien et à l'homme , le biotope est différent : plus humide  et la terre plus froide , parfois salée , ce qui fait que son émanation n'est pas toujours constante et qu'elle varie en fonction des conditions climatiques . Certains jours  le chien  a plus de difficulté à  arrêter les oiseaux , de plus il y a des territoires où l'on peut trouver plus d'une centaine d'oiseaux sur 4 ou 5 hectares ,  ces conditions sont extrêmement difficiles  pour  un chien  , mais celui qui va arrêter en remontant une bécassine au milieu de toutes les émanations a sûrement des qualités et  un nez exceptionnel  .C'est l'expérience acquise à la chasse ,  derrière les chiens qui doit nous aider à prendre dans ces circonstances les bonnes décisions , la grande quête nous montre l'exemple :   à circonstances exceptionnelles le jugement doit l'être , aussi tolèrent ils les oublis dans certain cas pourquoi pas à la bécassine ? Les résultats dépendent avant tout des chiens et des conducteurs , mais aussi des juges, ce sont eux qui conduisent le concours, qui décident  d’où et comment lancer les chiens sur le terrain , de choisir la façon de chasser( face au vent ou vent dans le dos) ,d'emmener leur concours dans les endroits où ils pensent trouver les oiseaux , de donner quelques conseils au conducteur si besoin s'en fait sentir , et comme disait mon maître Roger DAGES "c'est toujours plus facile de laisser faire que d'intervenir" , mais c 'est l’ ensemble de ces petits détails qui font la réussite d'un parcours et du concours qui permettent aux chiens de s'exprimer au mieux  et de nous montrer toutes leurs qualités de chasse .

         J'ai jugé ce challenge avec  Mr R 0' DWYER ,  président du red club irlandais , il est arrivé le vendredi , et évidemment nous avons évoqué tout ce qui précède pendant le dîner . Ce fut d'autant plus facile qu'il créance et dresse tous ses jeunes chiens sur les bécassines et qu'il pratique cette chasse avec passion   , de plus c'est un  être qui a de grandes qualités d'homme et une connaissance exceptionnelle des chiens et de la bécassine . Entre chasseurs nous ne pouvions que nous entendre et sur le terrain , quand il y a une entente parfaite  , cela retentit sur l'ambiance du concours et sur les prestations des chiens .

          Je vous livre l'article qu'il a écrit en anglais à cette occasion , je l ai traduit en essayant de garder le phrasé anglais , ce qui ajoute un peu de piment au texte et nous rappelle sa façon de s'exprimer en français :
                                                                                            
                                                                                                                                                                                                                                                                                                       

            La chasse  de la bécassine au chien d'arrêt est une tradition qui trouve ses racines en Irlande, les îles occidentales  de l'Ecosse, en  Russie et dans certains pays   du continent ,  qui possèdent des territoires , et suffisamment d'oiseaux,  pour pouvoir pratiquer ce sport de manière intéressante. Pour le  chasseur  la rapidité et l'imprévu du vol , la difficulté du terrain  exigent une coordination parfaite des jambes et du corps pour avoir la chance de réussir , avec succès , un tir .

            Pour le chien les défis ne sont pas  moindre : finesse de nez, précision de l'arrêt  , arrêter   l'oiseau plutôt que la place chaude , tout ceci exige un chien parfaitement créancé et sûr , s' ajoute le style, sa façon de travailler,  et trouver les oiseaux  , s'il a  toutes  ces qualités , c'est certainement un chien  exceptionnel.

            Tirer des bécassines ,  à l'arrêt de mes chiens a toujours été ma passion , j ' aime ça autant qu'au premier jour. L' instinct sauvage , l'imprévisibilité, la beauté des terrains  où l'on peut  la trouver et la chasser, combiné avec la joie extrême de pouvoir utiliser les meilleurs setters pour les chasser ,  m ' exalte toujours autant  .Aussi , quand le red club  français m'a  demandé ,  si je voulais bien  les représenter et  juger le challenge européen sur bécassines   de cette année , j' ai accepté   . Organisé par le club du Setter Anglais l'événement avait lieu le 12 et le 13  février sur les marais  près de l'embouchure  de  la Loire ,  près de Nantes. L'organisation de ce field a été très efficace ,  et était sous les bons offices de Thierry de Sorbay.
                                                                                                                                        
                                                                                                                                              
            Le terrain était  un marais typique , contrôlé par le pâturage du bétail ,les roseaux sont  coupés pour permettre à l'herbe de repousser, donnant  à la terre une combinaison de repousse de roseaux et
 d 'herbes , entrecoupés de fossés de différentes largeurs et de profondeurs , typiques de ce pays.

            Le gagnant du challenge doit avoir au moins un classement  au cours de ces deux jours , un  système de points évalue chaque récompense. Les règles de jugement sont basées sur l'expérience ; oubli d'un  oiseau n'est pas forcément immédiatement éliminatoire, cependant si le chien en  indiquant un oiseau , le laisse ou le fait voler ,  c' est une autre histoire. Pour n'importe qui ,  avec l'expérience de cette chasse ,  ces règles semblent absolument raisonnables , parce que si à la chasse on intervient sur le chien , à chaque fois qu'un oiseau vol dans le ciel , on finit par  casser la confiance du chien ,  ce qui a pour résultat constant une recherche prudente des oiseaux et des faux arrêts.

            Pour le challenge ,  il y avait deux concours en couple  chaque jour avec CAC   et un CACIT .
J' a eu le plaisir de juger les deux jours avec Dr. Franky LHomme qui représentait le pointer club français . C'est un  chasseur  et un juge expérimenté  avec une grande passion et connaissance du chien,  et un épicurien. Nous avons eu un temps  agréable  pendant deux jours et  nous n'avons pas eu la moindre difficulté dans nos prises de décisions ,  car  nous étions en communion de pensées . Les juges ont changé de batterie de chiens le deuxième jour ,  et de cette manière nous avons pu voir tous  les chiens qui étaient en concurrence pour le challenge .
                                                                                                                                                                                                                                                                                       
.

Mon impression globale au cours des deux jours a été très positive, l'épreuve se déroulant de manière très sportive . Avoir su accepter la bécassine comme « oiseau de la vérité   » est une excellente chose ; et l'idée   française d' avoir une catégorie de CHT spéciale  pour les chiens qui ont gagné ce titre sur le gibier exclusivement sauvage comme le coq de bruyère  , la bécasse  , la bécassine et la perdrix; bien faire la différence  entre les  chiens qui concurrent sur gibier sauvage et ceux sur gibier lâché est une proposition très positive et raisonnable. Sur la même voie ,  les fields trials français ont su garder leur relation entre la chasse et leur sport , et il est bien connu que si l 'on perd cette connexion , les fields deviendront une farce .

Un grand merçi pour l'invitation à juger , ce fut un grand plaisir de rencontrer de vieux  et des nouveaux amis et de partager ce merveilleux événement .
                                                                      
                                                                                             
R O'DWYER

                   ( article traduit  par FRANKY LHOMME )
                                                                                             
                                                                                                                                                                                                                                              

dimanche 8 juillet 2012

LES BORDS DU DAN

                                            L’élevage du bord du Dan
Nous ne quitterons pas l’ouest de la France sans rendre visite à un élevage réputé et connu de tous les griffonniers, l’élevage des bords du DAN, créé et géré par le sympathique et attachant Gilles JOUET.

Passionné de chasse, Gilles achète en 1980 son premier griffon, Runder de la Réoté, chez le regretté Claude Guy, un autre fameux griffonnier dont nous aurons l’occasion de reparler.
En 1989, il démarre son élevage avec Clye de la Réoté qui devient TR P + GN + CHIB.
                                                                  Clye de la Réoté
Son élevage produit des Korthals qui ont une qualité de poil impressionnante et c’est tout à fait naturellement que nous retrouvons les « bord du DAN » en bonne place dans toutes les expositions et les Nationales d’élevage.
                                                    Lot d'élevage des Bords du Dan
Mais le beau n’est rien sans le bon et là aussi les « Bords du Dan » sont présent avec notamment, Targa des Bords du Dan qui remporta la NE à Rivesaltes en 2006 ainsi que de nombreux CACIB, mais est aussi CH A /P/ CNB / CIB et une sélection en coupe d’Europe. Runder des Bords du Dan remporta le championnat de Paris. Max des Bords du Dan (CHT P/ CHT) a lui à  peu près  gagné tout ce qui pouvait l’être en expo, les prix Urbain FABRE et Dutillieux,, la clochette d’or et la coupe d’Europe des griffons Korthals.
                                                             Mader des dords du Dan
Pendant ce temps d’autres Bord du Dan font carrière à l’étranger, comme Toulouse, Pirate, Excel, en glanant des lauriers en Belgique et au Canada.
                                                  Pirate et Toulouse des Bords du Dan
Gilles JOUET dresse et présente lui-même ses chiens en field, mais pour les grandes épreuves, il confie ses élèves à Dominique GUILLON.
                                                      Toulouse des Bords du Dan
 Parallèlement Gilles s’est aussi investi dans la destinée du CFGAPDK depuis les dernières élections  en rejoignant le comité directeur, avec comme objectif prioritaire et quasi exclusif, la promotion et la défense des intérêts du griffon.
                                                             Runder des Bords du Dan

dimanche 24 juillet 2011

LES RIVES DE L'AURE

Continuant notre visite des élevages amateurs qui ont marqué de leur empreinte notre griffon, après l’étoile d’Heudicourt nous descendons en Normandie pour rendre visite à Yves Lehericey propriétaire de l’affixe des rives de l’Aure.

Yves, bonjour, pourrais tu nous présenter ton élevage :
Mon élevage se trouve en Normandie à proximité du Cotentin ou je chasse la bécassine, mon gibier de prédilection avec la bécasse; je possède une petite dizaine de chiens, jeunes et adultes.


Serpette des rives de l'Aure

Depuis quand élèves tu :
 J'élève depuis 1983, j'ai commencé un peu par hasard, mon voisin me vantait les qualités de sa griffonne à la chasse, j'ai donc acheté une chienne chez Mr Langlois, cette chienne était très chasseuse, je l'ai présentée au TAN à Meslan en Bretagne et comme ce jour là elle fut la meilleure. Mr Kerspern  m'a encouragé à la présenter en field, ce que j'ai fait, j'ai réussi à la mettre trialer et sur sa 1ere portée j'ai gardé Viking que j'ai également mis trialer et la dessus cela s'est enchaîné j' ai ensuite classé Cahia, Cibelle, etc..

Pourquoi le griffon:
Le griffon est un chien rustique qui me convient pour la chasse au bois et au marais, de plus il a un caractère en or et il est assez facile à dresser.

                                                             Field de Varang 2007
Une visite sur votre site http://www.lesrivesdelaure.fr/, nous démontre que vous avez produit nombre de champions tant en travail qu’en conformité, avez-vous un secret ?, :
Non il n'y a pas de secret, j'essaie de faire reproduire des chiens bien typés et surtout qui ont la passion de la chasse, c'est la qualité que je recherche avant tout. La réussite en élevage pour moi, c'est, de bons géniteurs, un peu d'intuition pour faire les bons mariages et un peu de réussite, rien n'est acquis à l'avance c'est ce qui fait l'intérêt de l'élevage.

Hudson des rives de l’Aure fut un grand champion, à une époque où les griffons n’étaient pas très nombreux à ce niveau, il fut l’un de ceux qui ont ‘’ouvert la voie’’. Pour un élevage amateur cela ce vit comment, un après Hudson ? :
Cela se vit très bien, en effet Hudson a été un bon raceur, il a produit une bonne vingtaine de CHCS et de CHIB et un peu plus de trialers et champions de travail dans son pédigrée on retrouve des deux côtés des griffons très connus Viking de San Germano, Ranger, Lucky des vieilles Rouches, Rolls et la fameuse Serpette. En fait j'ai profité de la sélection des éleveurs avant moi.
J'ai actuellement d'excellents griffons, Serpette II, Usano, Calia et des plus jeunes, mais des Hudson on en trouve pas à tous les coins du bois.


Usano des rives de l'Aure


En ce qui concerne, le dressage de vos chiens, comment procédez  vous ? :
Je débourre tous mes chiens, j'en ai dressé et classé plusieurs moi-même mais quand j'ai un sujet qui me semble avoir des qualités au dessus de la moyenne, je le mets chez un professionnel. J'ai confié des chiens à Mrs Didier Desjardins, Bernard Faussurier et Emmanuel Bourgeois.

Une question dans l'air du temps, pensez vous que l’on peut chasser avec des chiens de field ? :
J'ai toujours chassé avec mes chiens de field sans problème, il suffit d'une petite reprise en main avant les concours pour les remettre en ligne.

Si vous aviez un conseil à donner à un jeune griffonnier, quel serait-il ? :
Je lui dirais d'observer les autres tant en expo qu'en field, j'ai moi-même beaucoup appris en regardant les gens qui avaient de l'expérience et s'il veut faire de l'élevage être persévèrant, si ça ne marche pas au début il faut recommencer, pour apprendre il faut mettre les mains dedans, l'élevage ça ne s'apprend pas que dans les livres.

Pour terminer, quel est votre souhait concernant l’évolution de notre barbu ? :
Nous avons aujourd'hui d'excellents griffons qui peuvent rivaliser avec les meilleurs et je souhaite qu'ils continuent a nous donner autant de plaisir à la chasse et en concours.

Fred LEGLAND.

samedi 23 juillet 2011

Le choix du chiot

Le choix du chiot
                                                                                L’ouverture approchant, nombre d’entre vous cherchent celui ou celle qui assurera la relève de leur griffon vieillissant. Autrefois c’était plus simple et se passait plus localement : "Albert "avait une bonne femelle de griffon que vous connaissiez  et il la faisait saillir par le mâle de "Louis" que tout le monde connaissait pour ses capacités cynégétiques. Cela n’assurait pas que des champions, mais pour le moins d’honnêtes partenaires pour vos journées de chasse que le gibier abondant et peu farouche passionnait rapidement.

                                                                             Aujourd’hui, les choses ont bien changées, le gibier sauvage est plus rare et moins coopératif qu’autrefois, les journées de chasse sont moins nombreuses et pour beaucoup d’entre nous, les exigences professionnelles nous ont contraints à s’éloigner de nos bases natales.


                                                                            Dans ces conditions, la meilleure formule pour acquérir un chiot est de se tourner vers la bourse aux chiots du club: http://www.griffonkorthals.fr/  et si j’en juge par les nombreux appels téléphoniques que je reçois à ce sujet, vous êtes tous très soucieux de la qualité des parents de votre futur protégé et c’est très bien.

                                                                           Où cela se complique, c’est lorsque vous abordez l’analyse de la cotation de la portée dont vous retrouverez les éléments sur le site du club à la même adresse que précédemment. Vous avez bien sûr remarqué que la cote de la portée est l’addition de celles des parents et qu’une même valeur de cotation peut s’acquérir de plusieurs manières. Pour illustrer mes propos prenons l’exemple d’une portée cotée 6, elle peut être obtenue par l’addition des cotations , 5+1, 4+2 ou 3+3, ce qui n’induit pas du tout les mêmes attendus. Sans préjuger de la valeur effective des géniteurs cotés 1 ou 2, il n’en demeure pas moins évident que c’est seulement à partir de la cote 3 que le chien a obligatoirement obtenu des résultats en épreuve de travail permettant ainsi à d’autres que son maitre de juger de sa valeur sur le terrain....Bien entendu d'autres éléments plus subjectifs peuvent déclencher votre choix et dans ce cas...la voie du coeur fait parfois bien les choses.

Fred LEGLAND.

LES T.A.N

En cette période estivale, se déroulent les Tests d’Aptitudes Naturelles. C’est un des moments les plus importants de l’année pour la vie du Club : l’observation du cheptel en morphologie et en aptitudes, le contact avec les propriétaires, la réactivation des délégations, doivent occuper toute la journée des responsables présents.

Si cette épreuve est un examen, les examinateurs doivent être également des éducateurs pendant le parcours du chien et après celui-ci en commentant son déroulement, en mettant en valeur les actions positives et en essayant de donner des conseils pour améliorer les points négatifs. Tous ces commentaires peuvent profiter à tous les concurrents et on aborde ici toute l’importance de l’examinateur de TAN qui doit savoir être observateur, pédagogue et qui doit donc bien connaître le fonctionnement du chien d’arrêt et les principes de son éducation.


Pour prendre le contre-pied des articles habituels, nous allons recenser les situations où le chien ne peut avoir le TAN :

- La première est celle où notre élève tourne en rond, regarde sans cesse son maître, va voir les concurrents au bord du chemin. En bref, celui-ci ne sait pas vraiment pourquoi il est là, il ne chasse pas,  ne montre pas sa passion et donc ne peut avoir le TAN . Au passage, il suffirait peut-être de l’envoyer quelques minutes sur un terrain d’entraînement, de lui acheter un ou deux gibiers pour le voir se transformer .

- La seconde est la situation où le chien ne marque pas l’arrêt, c’est-à-dire ne s’immobilise pas au moins 5 secondes (on dit « mille un, mille deux, mille trois ») avant d’aller faire voler le perdreau qui se défile devant lui. C’est souvent le cas des chiens qui ont été travaillés sur du gibier facile qui se repose tout de suite après l’envol et que le chien va capturer ; après deux ou trois captures, le chien va directement sur le gibier et oublie d’arrêter : il cherche l’efficacité et c’est bien là une faute d’éducation qui n’arriverait pas sur du gibier sauvage. La solution est de reprendre le cordeau pour affirmer cette fermeté d’arrêt caractéristique de nos chiens.


- La troisième est le manque d’équilibre souvent caractérisé par la peur du coup de feu. Au coup de revolver, le chien, la queue dans les pattes, repart vers son maître ou à la voiture.

Ces situations d’échec sont donc bien caractérisées, faciles à identifier pour le juge et faciles à travailler pour le maître. Rappelons au passage que si le TAN est un examen, il n’y a pas lieu d’établir un classement (donc pas de grand ni de petit TAN). Depuis déjà longtemps, et pour ces raisons, je n’organise plus de barrage en fin de journée où de toute façon, les jeunes chiens sont souvent perdus en courant en couple.

 Pierre DEBRET.